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Bordier. 167
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1782) ; facques Lecocq, dans le Devin par hasard, de Renout (2 juillet 1782) ; Christophe, dans Christophe Ler ond, de Dorvi-gny (18 juillet 1782) ; un bossu, un auteur satirique, un protecteur subalterne dans Fsope a la foire, de Landrin (30 juillet 1782); Dubois dans Churchill amoureux, ou la feunesse de Malborough, de Guillemain (7 août 1783) ; M. Protêt, huissier, dans les Cent Écus, du même auteur (20 novembre 1783); Minos, juge des enfers, dans les Caprices de Proserpine, ou les Enfers à la moderne, dePujoulx (16 juin 1784), etc., etc. En 1785, le théâtre des Variétés-Amusantes s'étant installé au Palais-Royal, sous le nom de théâtre des Variétés, Bordier y fit de nouvelles créations, entre autres : l'abbé, dans la Loi de fatab, ou le Turc à Paris, de Dumaniant (22 janvier 1787) ; Frontin, dans le Français en Hu-ronie, du même auteur (30 avril 1787); un abbé, dans l'Inconséquente, ou le Fat dupé, de Monnet (20 août 1787) ; Robert Edwige, dans le Duc de Montmouth, de Bodard de Tézay (4 novembre 1788). Il a encore joué différents rôles dans h Nuit aux aventures et dans Guerre ouverte, de Dumaniant; dans l& Ramoneur prince et le Prince ramoneur, Barogo, le Mariage de Barogo et les Voyages de Barogo, ouvrages de Maurin de Pompigny, et dans les Valets singes de leurs maîtres. Dans cette dernière pièce, Bordier fit preuve d'une grande présence d'esprit ; il faisait le rôle d'un valet imitant les manières de son maître, un grand seigneur, et s'acquittait du mieux qu'il pouvait de son emploi, quand soudain un coup de sifflet aigu partit du fonrj de la salle et déconcerta singulièrement les acteurs en scène. Bordier, au contraire, sans rien perdre de son sang-froid, se tourna vers un figurant costumé en maître d'hôtel et lui dit avec un naturel parfait : « Mon ami, va donc fermer cette fenêtre ; le vent siffle ! » Cette saillie pleine d'à-propos dérida les spectateurs qui n'écoutaient la pièce qu'en maugréant, et Bordier et l'ouvrage furent vigoureusement applaudis. En 1789-, après la prise de la Bastille, les spectacles ayant fermé quelques jours, Bordier se rendit à Rouen et prit une part très-active aux troubles qui venaient d'éclater dans
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